J'en profite pour faire ma nalyse foutraque en commençant par le plus grand perdant du week end....Les fans (encore et toujours)! Parce qu'ils ont dû subir une énième décision idiote des commissaires, une décision qui contredit tout ce qu'ils ont sifflé ces dernières courses, histoire de bien nous embrouiller. Cela ne fait que souligner ENCORE PLUS le besoin urgent de commissaires permanents, un truc que littéralement tout le monde réclame à cor et à cri. La course était sympa, c'est vrai, mais elle a en partie flingué la lutte pour le titre. Tout ça à cause de l'incompétence des stewards.senior a écrit :Je suis encore sur le coup de l'inacceptable pénalité de 10" infligée à Piastri, c'est plutôt Antonelli qui aurait dû la prendre![]()
... et que surtout personne - y compris Casimir - ne vienne me dire le contraire
On a eu des stratégies dans tous les sens, des remontées de l'espace et des journées "sans": voilà le cocktail qui a rendu ce Grand Prix du Brésil aussi imprévisible. Mon choix des tops et des flops de cette "classique" d'Interlagos:
Lando Norris.
Le plus grand gagnant du week-end du Grand Prix du Brésil, c'est Lando. Il est arrivé à Interlagos avec un misérable petit point d'avance et repart avec un matelas confortable de 24 points. Un bon week-end à Vegas, et il pourrait avoir sa première balle de match pour le titre au Qatar.Le boulot est loin d'être fini, bien sûr. Norris lui-même a reconnu que Verstappen aurait pu gagner s'il était parti de plus haut sur la grille. Mais Lando a pris une option psychologique et comptable majeure, et surtout, il continue d'être dans la forme de sa vie, au moment parfait, tout en continuant de donner la leçon à son coéquipier Piastri.
Max Verstappen
Personne ne doutait que Max était capable d'une remontée de psychopathe – il a bien gagné en partant 17ème l'an dernier – mais samedi, on aurait dit qu'il pilotait un paquebot plutôt qu'une Red Bull en qualifications.24 heures plus tard : sa voiture était métamorphosée grâce aux réglages magiques que Red Bull a effectués pendant la nuit, le forçant à partir des stands.Sans sa crevaison en début de course, il aurait pu jouer la victoire. Sans son dernier arrêt, il aurait pu jouer la victoire. Mais tout ça, c'est de la fiction. Rien que le fait de monter sur le podium en partant de la voie des stands est un exploit monumental que peu d'autres pilotes sur la grille pourraient réaliser.Même si la Red Bull n'est pas toujours la meilleure, il est difficile de prétendre que Verstappen ne l'est pas.
Racing Bulls
Après trois week-ends consécutifs à la diète, Racing Bulls revient aux affaires avec fracas. Les deux pilotes ont retrouvé le rythme et ont décroché de gros points.Il faut saluer Liam Lawson, l'un des deux seuls pilotes à avoir fait fonctionner la stratégie à un seul arrêt, grâce à un relais de 52 tours sur les mediums. Chapeau l'artiste.Ce n'était même pas le plan initial, mais Lawson s'est adapté et a gardé son sang-froid pour mener son coéquipier Isack Hadjar vers une belle récolte de points, malgré le retour des autres en pneus neufs. Ça aurait pu finir en drame, car Hadjar a touché Lawson dans le dernier tour. Hadjar a admis avoir "un peu trop poussé" à la fin, mais l'essentiel est là : une belle récolte de points.
Ollie Bearman
Après avoir offert à Haas son meilleur résultat depuis une éternité au Mexique, Bearman débarquait au Brésil avec la pression : celle de devoir enfin être régulier – son gros point faible de débutant. Et, si on choisit d'ignorer son accrochage en sprint avec Liam Lawson (pour lequel les deux ont été pénalisés), on peut dire qu'il a réussi, avec une solide huitième place en qualifs et une sixième en course. Bien sûr, l'incident du sprint était brouillon, mais sa maturité pour passer à autre chose et aller de l'avant montre ses progrès. Interrogé après la course, Bearman a déclaré : « La dynamique est une chose puissante dans ce sport, je vais essayer de la conserver. » En se comparant à son coéquipier expérimenté (qui a eu une crevaison lente comme Verstappen), le rookie l'a encore éclipsé.
Kimi Antonelli
Je ne pense pas que quelqu'un ait déjà été aussi heureux de finir deuxième à chaque session du week-end que Kimi Antonelli au Brésil ! Et à chaque fois, ce fut dans la douleur. La course n'a pas fait exception. Je me demande quel pourcentage il se donnait de pouvoir tenir tête à un quadruple champion du monde alors qu'il se faisait emboutir par la Ferrari de Leclerc en début de course ?Il a eu beaucoup de chance que les commissaires accusent Piastri, ce qui a réglé le problème, mais ça aurait pu mettre fin à sa course. Le plus impressionnant dans tout ça, ce n'était pas de rouler devant, mais de le faire en gérant la surchauffe de ses pneus, tout en sachant que Verstappen venait de croquer son coéquipier Russell quelques tours plus tôt. Une course de patron, et un week-end qui permet à Mercedes de reprendre la deuxième place des constructeurs.
Oscar Piastri
Ce fut un week-end qui n'a jamais vraiment démarré pour Oscar Piastri, et qui a été plombé par une petite erreur aux grosses conséquences dimanche. Bien que Piastri et McLaren n'étaient pas d'accord avec la pénalité de 10 secondes pour son rôle dans l'accrochage avec Antonelli et Leclerc, il s'est au final mis tout seul dans une situation intenable. Compte tenu des circonstances, finir cinquième n'est pas si mal. Mais comparé au week-end quasi parfait de son coéquipier Norris, c'est une nouvelle course qui voit ses espoirs de titre s'évaporer.
Ferrari
Ferrari est arrivé à Interlagos en tant que dauphin du championnat. Ils repartent à la quatrième place après un Grand Prix... chargé en incidents. Charles Leclerc a été la victime impuissante de l'accrochage entre Antonelli et Piastri. Lewis Hamilton, en revanche, est le principal fautif dans son accrochage avec l'Alpine de Colapinto, qui a ruiné son dimanche.Au moins, Hamilton a pu purger sa pénalité en course avant d'abandonner. Pas de gueule de bois sous forme de pénalité de grille à Las Vegas. C'est déjà ça.
Yuki Tsunoda
On commence sérieusement à avoir de la peine pour Tsunoda. OK, il n'a pas eu droit à un moteur neuf et à des réglages révolutionnaires comme Verstappen, mais le contraste est terrible : il termine bon dernier (avec deux pénalités), pendant que son coéquipier fait une remontée épique jusqu'au podium (malgré une crevaison). Dur.Mais Yuki a une petite miette de réconfort à laquelle se raccrocher : Laurent Mekies, le patron de Red Bull, a souligné que son rythme en fin de course, dans l'air propre, était comparable à celui de Piastri ou Bearman. C'est toujours plus respectable que sa 17ème place finale, mais bon..
Gabriel Bortoleto
La première course à domicile du rookie Gabriel Bortoleto a viré au cauchemar. Son carton monstrueux lors de la course sprint l'a privé de qualifications, et son Grand Prix a duré moins d'un tour après un contact avec Lance Stroll.C'est dommage que Stroll se soit rabattu sur lui, mais on peut aussi dire que Bortoleto a pris un risque inutile en se plaçant là où il n'y avait aucune chance de passer.Pendant ce temps, son coéquipier Nico Hülkenberg, de retour en forme, a au moins grapillé deux points pour Sauber, mais l'équipe perd du terrain dans la bataille du milieu de grille.
Aston Martin
Vu la performance d'Aston Martin en sprint (Alonso 6ème !), le Grand Prix a été un désastre absolu. Alonso a pris le pari risqué de partir en pneus durs, pensant que ça ne servait à rien de copier les autres. Il a découvert à ses dépens pourquoi personne ne voulait de ces pneus (sauf Verstappen, mais lui il avait une bonne excuse). Stroll a connu le même sort, avec un contact en prime.Comment expliquer cette chute de rythme ? Alonso est resté vague, mais il est très probable qu'Aston Martin ait dû relever la hauteur de caisse pour protéger le plancher, un détail moins crucial sur 24 tours que sur 71...
Williams
Un week-end sans le moindre point pour Williams, pendant que ses rivaux directs comme Racing Bulls se gavaient. Vowles, le patron, a déclaré que la course de Sainz était "pliée dès le premier virage" après un contact avec Hamilton qui a endommagé sa voiture. Quant à Alex Albon, Vowles a admis qu'ils n'avaient "pas tout fait correctement", Albon ratant les points d'une seule place malgré le meilleur tour en course. En regardant vers les prochaines courses, Albon n'avait pas l'air très optimiste et a insisté sur le fait que l'équipe devait "se regrouper".
Traduction : "On est bien dans le dur".




