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Bouleversement pour les cadres au forfait.


Ils figurent parmi les premiers touchés par la réforme.
En particulier ceux qui effectuaient plus de 35 heures par semaine et qui en contrepartie du non-paiement de leurs heures supplémentaires avaient obtenu de ne pas travailler plus de 218 jours par an (le fameux forfait) ni au-delà de 13 heures par jour.
Avec la nouvelle loi, le temps de travail quotidien ne change pas, mais la limite du forfait est portée à 235 jours par an.
Ce qui fait 17 jours de plus à travailler.
Elle pourra même atteindre les 282 jours dans les entreprises qui auront négocié ce point.
En contrepartie, les cadres bénéficieront d'une majoration salariale de 10 % à partir du 219e jour travaillé.
Une remise en cause pure et simple des RTT pour nombre d'organisations syndicales.
« Un cadre pourra travailler jusqu'à 3 505 heures par an, contre 1 608 heures aujourd'hui », calcule Alain Vidalies.